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LE LAOS du sud

Dernière mise à jour : 24 févr. 2023



2ème étape de mon roadtrip en Asie. J'ai commencé par 1 mois au Vietnam (Lire la suite...). Après le Laos, je poursuivrai vers la Thaïlande, pour finir au Népal.


INTRODUCTION

Il y a, au Laos, comme air de douceur qui plane au dessus de nous. Un temps hors du temps. Une incitation à ralentir. D'ailleurs les laotiens se concentrent sur la vie dans l'instant plutôt que sur la précipitation des horaires chargés.

J'ai le sentiment que je vais apprendre beaucoup sur cet art de vivre, moi qui fonce tout le temps et qui charge mon agenda de 10 000 choses à faire.


Le Laos est une terre authentique où, dès que j'y ai mis le pied, j'ai ressenti immédiatement une sérénité. Il y a comme une sorte d'humanité et de bienveillance qui s'y dégagent. Les laotiens et laotiennes ont le sourire, ils sont paisibles.

Quel contraste avec le Vietnam !


MON ARRIVEE A VIENTIANE

Je suis arrivée par le bus de Hanoï (Vietnam). Un voyage a duré 20h en bus couchette, avec un passage frontière un peu compliqué que j'explique dans mon article sur le Vietnam.


Une fois, arrivée à la station bus de Vientiane vers 16h00, j'ai décidé de ne pas y rester et d'enchainer mon voyage en prenant un autre sleeping bus direction Paksé. Oui, je sais... tout le monde m'a dit "tu es complètement maso de repartir directement pour 10 h de bus supplémentaire" mais j'étais bien partie sur ma lancée. Alors...

En effet, ce trajet a duré 10h en bus de nuit.. La route n'est pas des plus reposante car beaucoup de nids de poule. Mais vers minuit, la fatigue aidant, j'ai pu rejoindre les bras de Morphée.


Couchette de 90cm avec un matelas mousse.

Ne pensez pas qu'elle soit pour 1 personne, naannn c'est pour 2 personnes.

J'ai bien fait d'acheter deux billets pour l'avoir pour moi toute seule 😉 Après tout, j'économise une nuit d'hôtel !

Et puis, être collé/collé avec un inconnu qui potentiellement ronfle ou écoute son portable à fond en se raclant la gorge (c'est du vécu !), pourquoi pas, mais pas après 20h de transport dans les pattes.

J'avais donc 4h d'attente que j'ai facilement optimisées :

- Trouver des toilettes car il n'y avait pas de WC dans le 1er bus. Donc, ça devenait urgent !! Heureusement, il y en a dans la station avec une entrée de 2 000 Kips. Ce n'est pas grand chose mais il fallait les avoir. J'avais prévu le coup en gardant quelques Dong pour les changer à la frontière.

- J'avais acheté mon billet de bus sur l'application 12go, quelques jours avant. Par le plus grand des hasards, je demande à une personne où est mon bus pour Paksé, elle m'explique que je dois me rendre au bureau 12go pour récupérer un autre ticket que celui que j'ai reçu par mail. Mes deux tickets jaunes en poche, je pars à la recherche d'un distributeur de billets.

- Il y a 2 ATM, à l'entrée de la station. J'ai tenté 3 fois un retrait avec ma carte Mastercard. Impossible ces ATM ne prennent pas la Master. Heureusement que j'avais aussi une carte Visa qui, elle, a fonctionné. La limite de retrait était de 2 000 000 kips, ce qui une fois l'hôtel et les transports les Bolovens payés, ont été juste.

Impossible de retirer davantage à Paksé. Donc j'ai été contraint d'utiliser mon stock de dollars que j'avais pris en France en cas de pépin, en attendant de pouvoir retirer, de nouveau, de l'espèce.

- Mes kips en poche, j'ai pu acheter une carte Sim. J'ai trouvé un shop avec quelques téléphones portables en vitrines et des cartes sim. Le vendeur me l'a installé.

C'est un peu plus complexe qu'ailleurs. Il faut acheter une carte sim + une carte de consommation (durée et capacité en giga), ensuite appeler l'opérateur et suivre les indications en laotien pour enregistrer le code. En gros, faites-le faire par un laotien sinon c'est galère !



PAKSE

Arrivée à 8h du matin, pas vraiment fraîche, je dois l'avouer. Première chose que j'avais en tête, trouver un bar pour prendre un jus de fruit et un café. N'oubliez pas que je venais d'enchainer 40h de voyage.

Je tombe par hasard sur un pub/restaurant qui proposait un VRAI expresso.

Je me suis délectée de ce nectar marron. Le premier bon café que je bois depuis 1 mois. Trop bon.




















J'ai réservé un hôtel trouvé sur booking, à 6 km du centre ville, un peu éloigné certes mais le centre ville de Paksé n'ayant pas trop d'intérêt, j'ai privilégié un hôtel avec un jardin.

Je n'ai pas regretté. Mon logement était vraiment sympa, propice à la détente avec des hamacs, espaces détentes, petit pont surplombant un bassin de nénuphars. La gérante m'a réservé tous mes transports pour les Bolovens et 4 000 Iles. Elle fait restauration pour ses hôtes et cours de cuisine. C'est délicieux et pas trop cher.

La chambre est à +/- 400 000 kips




J'ai passé la journée sur le plateau des Bolovens. C'est une région élevée du sud du Laos, principalement située dans la province de Champassak. Je ne sentais pas de louer un scooter pour partir faire la boucle de Boloven toute seule, en roulant plus de 120 kms. Je ne suis pas assez bonne conductrice. J'ai du rouler 10h sur un deux roues motorisées de toute ma vie, c'est pour vous dire ! En plus, d'après les commentaires des groupes privés facebook, la route n'était pas rassurante. J'avais calculé des tronçons de 60kms à faire pour trouver un logement. Donc à regret, j'ai abandonné cette idée.

Mais pour autant, j'avais vraiment envie de le faire. Mon plan B a été de réserver un van de 6 personnes pour la journée. Finalement, nous nous sommes retrouvés à 5. Nous avons passé une super journée ponctuée de rebondissement :

  • J'ai visité une plantation de café : J'ai adoré me promener dans les plantations, comprendre le processus de la cueillette des grains de café jusqu' à avoir son expresso servit dans une tasse, faire glisser les grains de café entre mes doigts, arpenter les séchoirs répartis en casier selon la maturation du grain. Les grains prennent des couleurs rosées au début pour finir en marron très foncé lorsqu'ils sont à maturation. L'odeur de café est bien présente, un peu comme un met sur le feu.










  • 'Je me suis baignée dans une cascade. En fait, j'ai visité trois cascades, la première en "point of view", la seconde en excursion avec baignade, la troisième en balade avec pont suspendu. Elles sont toutes belles. J'ai préféré la seconde. La vue y est splendide. La force de l'eau et le bruit sont impressionnants. Nous sommes trois à être descendu jusqu'au pied des chutes, en escarpant le chemin d'accès. Aucun d'entre nous n'avait prévu de maillots de bains, ni serviettes car d'autres touristes nous avaient dit qu'il n'était pas possible de se baigner. Mais cela ne nous a pas arrêté. Ni une, ni deux, nous étions en caleçon pour les mecs, soutif/culotte pour moi à faire un plongeon dans l'eau glacée. Frigorifiée dans un premier temps, j'ai vite trouvé un réel plaisir à nager au pied de cette cascade, sous les yeux amusés de ceux qui étaient restés en haut et qui nous prenaient en photo.




  • J'ai traversé ce fameux pont suspendu de 50 mètres au dessus des chutes d'eau, avec seulement 3 planchettes de large en guise de plancher. Le retour a été plutôt périlleux car j'avais le vent de face, ça tanguait et la hauteur du garde corps diminuait de plus en plus. Quelques petites frayeurs avant de pouvoir rejoindre la terre ferme. La vue, au milieu du pont, était magnifique. Ça valait bien le coup !



La photo n'est pas représentative, mais je vous assure, c'est haut ! S'abstenir si vous avez le vertige.

  • J'ai visité des villages typiques. J'y ai découvert l'art de vivre des laotiens, leurs cultures agricoles, leurs habitats ressemblant à des grandes cabanes en bois montées sur pilotis. Ainsi, les lieux d'habitations sont protégés des inondations pendant la mousson. La saison des moussons au Laos s'étend de mai à septembre. Les pluies sont abondantes et plus particulièrement au sud du pays. Le dessous des maisons cabanes est optimisé pour ranger les outils agricoles, rentrer les animaux le soir, faire sécher le linge, etc...





J'ai adoré cette journée.

J'ai découvert un Laos avec des terres authentiques. Ce pays est tout ce que j'aime : simplicité, nature, paysages magnifiques et gens adorables.


Nous sommes sur la route du retour après une journée riche en découvertes. Tout d'un coup, la voiture pile, je lève la tête et je vois, face à moi, un pont écroulé, qui a plié avec le poids d'un camion qui voulait le traverser. Tout le monde descend de la voiture, s'approche. Heureusement pas de blessés mais le pont, seul axe pour rejoindre la grande route, est bloqué. Les secours s'organisent en bas et en haut du pont, sous les yeux amusés des gamins qui assistaient à la scène.





Notre chauffeur nous a fait signe de remonter dans la voiture. Nous allons tenter de prendre un chemin de traverse en terre défoncée avec des creux de 40 cm. Pas le choix ! On a 6 kms à faire sur ce chemin, nous dit-il. On s'engage tant bien que mal, on roule à 10 kms heure. On a déjà fait 3 kms. Secoué mais on avance.

Arrive face à nous, un motoculteur avec 6 gamins accrochés de part et d'autre sur les côtés. Impossible d'avancer davantage. Nous sommes bloqués.

Pas d'autre solution que de reculer au rétro, la tête penchée par la fenêtre pour éviter que la voiture ne s'enlise dans les crevasses de la terre rouge.

3 kms à tenir, je m'accroche tant bien que mal, on est secoué dans tous les sens, ça monte et ça descend, dans la brousse sableuse. Nous avons retenté l'opération 3 fois jusqu'à pouvoir enfin passer.

Nous laissons la poussière rouge de nos pneus derrière nous. Nous avons tous applaudis le driver pour l'exploit et l'agilité dont il a fait preuve.


Les maisons, les cabanes sur pilotis, les gamins qui jouent au bord de la route défilent sous mes yeux, pendant que le soleil me dit au revoir et part se coucher en laissant, derrière lui, ses derniers rayons chauds et lumineux. Un instant rare qui m'est offert et que je savoure pleinement sans retenue, le cœur ouvert pour accueillir.




Ma 2ème journée sera une journée de scooter. J'ai arpenté la ville de Paksé qui parfois revête l'image d'une ville fantôme avec ses grandes rues vides et ses shops fermés. Mais aujourd'hui, la vie avait repris. Le matin, c'est jour de marché, la hall est grande ouverte. Vous y trouvez tout et n'importe quoi. Bien sûr, les traditionnels légumes et fruits mais aussi des étales de vêtements, de chaussures, de produits de beauté, d'offrandes... chacun à sa thématique. Bon j'avoue, je me suis laissée tenter par une dose de teinture cheveux à 2€ me disant qu'elle me sera utile pour mon retour en France. Sauf si, d'ici là, je m'habitue à mes cheveux blancs 😉


J'ai pu visité 3 temples. A chaque fois, une personne est venu m'accueillir et m'offrir des gâteaux ou de quoi me restaurer.

A la différence du Vietnam, ici les temples revêtent des couleurs dorées. Le rouge n'est pas présent mais plutôt des couleurs vives avec des bleus, roses, verts, jaunes... C'est éclatant.

Les moines sont là, soit en tenue de prière, soit en apprentissage car il y a une école de bouddhiste accolée au temple. Je n'ose pas les photographier. J'ai peur de les choquer avec ce comportement de touriste inapproprié dans un espace de recueillement.

Lors de ma 2nd visite, l'ambiance était différente. Il y avait des très jeunes moines qui étaient prêts à prendre la pause avec leur drapage orange sur les épaules. Alors je me suis prêtée au jeux, le temps d'une ou deux prises.







Et puis il y a le Golden Bouddha, situé de l'autre côté du pont. Il faudra grimper quelques marches, en fait pas mal quand même 😉, mais une belle surprise vous attend au bout !



A part ses temples, la ville n'a pas vraiment d'intérêt. Elle m'a servit essentiellement de point d'hébergement pour aller faire les excursions alentours.


LES 4 000 ILES

Situées à l’extrémité sud du Laos, les 4000 îles, ou Si Phan Don en laotien, est un archipel composé de petites îles paisibles perdues au cœur d’un Mékong qui devient tumultueux avant d’arroser le Cambodge.




Il y en a trois sur lesquelles nous pouvons séjourner avec des hébergements hôtels ou guest house :

  • L’île de Don Khong est la plus grande. Calme et agréable.

  • L’île de Don Det est la plus roots. Plus touristique et fréquentée.

  • L’île de Don Khône, tranquille et familiale, est celle qui abrite les vestiges de la présence française notamment du réseau de chemins de fer qui a été installé au début du XXème siècle.

Lorsque l'on ne connaît pas, c'est difficile de se faire une idée de ou poser ses valises. Rassurez-vous, quelque soit l'Ile ou l'endroit choisi, vous y serez bien. Il y règne une quiétude, par nature. Les différences entre l'une ou l'autres sont infimes. Il y a des guests house et hôtels dans les trois, des restaurants, location de vélo, organisation de transport par bateau pour le retour également. En revanche, je n'ai pas vu de distributeur, uniquement des stands de change donc pensez à prévoir de l'espèce.



J'ai décidé de loger... devinez ou ?

Sur l'Ile de Don Khong.

Vous l'aurez compris, je préfère le calme et la solitude plutôt que le bruit et la fête.


J'ai trouvé un bungalow à 200 mètres du débarcadère, au bord du Mekong (il y en a beaucoup et à tous les prix). Le mien était cher mais j'étais dans un endroit calme, sans aucun vis à vis, avec une magnifique terrasse où je pouvais mettre mes pieds dans l'eau de mon balcon, côté sunset (coucher du soleil).


Vue de ma chambre, coucher de soleil tous les soirs. Contemplation et délectation face à la beauté de la nature.

Au bout de 4 nuits, j'ai décidé de changer de crèmerie. Il est très facile

de changer d'hébergement. Il y en a pleins et de toutes sortes. Vous pouvez les visiter et négocier le prix. J'ai donc trouver un autre hébergement pour mes 3 dernières nuits, beaucoup moins chers pour une prestation plus qualitative.


J'ai visité Don Det et Don Khong qui sont deux îles côte à côte reliées par un pont construit par les français.

  • Don Khong est un peu mieux aménagé en terme de chemin. Vous le voyez sur la carte il y a un chemin qui traverse l'Ile (extérieur et intérieur) qui est aménagé, donc c'est beaucoup plus facile avec le vélo. L'ile est plus grande. Elle doit faire 7 kms de long. Il faut compter 3h pour en faire le tour. Sur la partie droite et gauche du pont est située toute l'activité de l'Ile : écoles, petites commerces, restaurants, guest house et hôtels. Dès que vous vous éloignez, vous parcourrez les campagnes avec les buffles, les vachettes, les exploitations agricoles, la vie rurale. J'ai loué un vélo pour quelques jours ce qui m'a permis d'arpenter tous les recoins des deux Iles facilement avec des balades de 2 à 3h à la fraîche le matin.


  • Don Det est plus roots. Les chemins sont en terre et cailloux. J'ai l'impression que la partie nord "activité" est plus resserré et dense qu'à Don Khong. Les prix sont moins chers. Vous avez davantage de bars et de vie. Par exemple :

DON KHONG

DON DET

Fried rice

35 000 kips

25 000 kips

location vélo

15 000 kips/jour

10 000 kips/jours

Bungalow

+/- 400 000 kips

+/- 200 000 kips


Quoiqu'il en soit, c'est très plaisant de voir la vie de ces petites îles :

- les enfants, le matin, en tenu d'écolier se rendent à l'école par petits groupes en se tenant par la main ou l'épaule. Les filles sont toutes jolies avec leurs jupes bleues et leurs chemisiers blancs. Elles sont coquettes. Elles sont coiffées par des tresses ou queues de cheval. Elles ont des boucles d'oreilles ou colliers. Elles ont toujours le sourire et me font des petits "coucou" de la main avec un petit air timide. Les plus téméraires tentent un "good morning" et aussitôt dit, pouffent de rire les mains devant la bouche en guise de timidité.

Je réponds un good morning ou Sabaï dii et leur fait un signe de la main aussi, avec un large sourire.




Il y a quelque chose de touchant dans leurs regards. Elles dégagent une grasse enfantine particulière.


- les buffles, les vaches et les poules vivent leurs vies au bord des routes, entrent dans la cour de récréation, s'installe près des boutiques de rue, au bord de la rivière au carrément au milieu du passage.



- croiser les habitants tout simplement avec un grand sourire en disant Saba Aidi. Jouer avec les enfants, observer...


- Assister à une cérémonie d'offrandes pour les moines bouddhistes du temple de l'Ile :

Tous les habitants du village ont revêtu leurs vêtements de fête. Sarong pour les femmes et écharpe brodée pour les hommes. Ils arrivent avec une coupelle remplie d'offrandes pour les moines qui vouent leur vie à la prière et au temple : du riz cuit, quelques billets, des gâteaux, de la nourriture... Ils font la queue depuis le chemin pour accéder à la table des offrandes, 2 tréteaux recouverts d'un tissu bleu scintillant.

Sont posés dessus, 10 grosses coupes prêtes à recevoir les dons pour les moines qui eux sont installés à l'étage. C'est leur journée, ils sont traités comme des rois, les serviteurs leurs apportent à manger et à boire, à profusion.

Le rituel commence.

Les habitants passent les uns après les autres devant chaque coupe et y déposent leurs dons au fur et à mesure. A la 10ème coupe, ils s'agenouillent, embrassent leurs coupelles. Le maître de cérémonie m'aperçoit, me demande si j'ai faim pour partager leur festin. Je lui fais signe que non, je le remercie et m'éclipse pour ne pas troubler cet instant solennel.

La plupart d'entre eux n'ont rien, ou pas grand chose de matériel en tout cas. Ils sont riches d'autre chose, difficilement compréhensible par nous, le occidentaux. Nous nous sommes construits autour de la réussite sociale qui passe par le matériel. Eux, s'accrochent à leurs rituels ancestraux pour donner un sens à leurs vies.

Je profite de ce voyage pour poursuivre ma réflexion intérieure sur des sujets de développement personnel :

-quel est mon essentiel ? (les fameuses 3 pierres de ta vie qui représentent les 3 choses essentielles à ton coeur)

-comment faire taire les bavardages de l'esprit, souvent dictés par l'égo ?

-comment trouver le sérénité ?

-etc... ces thématiques feront l'objet d'un article qui sera disponible dans quelques mois.











-Balade de 2 heures en pirogue au sunset. Admirer le coucher du soleil, se tremper les pieds dans le Mékong sur une petite plage, puis écoper le bateau avant de repartir.











-Waterfall Somphamith : Belle et impressionnante découverte, des cascades à perte de vue, d'une force incroyable, un bruit bourdonnant, des balades, des vues à couper le souffle.

Vous pouvez facilement y rester 3 à 4h. Pensez à la bouteille d'eau et le chapeau car il y fait très chaud. Et le maillot de bain pour les plus téméraires.

Vous trouverez plusieurs chemins : beach, waterfall, view...

Au centre, vous avez de quoi vous restaurez ou prendre un shake fruit.

L'entrée est payante (30 000 kips) mais franchement ça vaut le coup.



Aux 4000 îles, Il y règne une sorte de paix. Pas de stress, pas de colère mais une douceur de vivre au fil du vent, avec douceur et légèreté. Carpe Diem





EN CONCLUSION

J'ai vu des paysages magnifiques, je me suis baignée dans les cascades et même dans une grotte toute noire où on avançait à la lumière de la frontale, j'ai croisé des villageois avec le sourire et heureux de nous rencontrer. J'ai discuté avec les anciens qui m'ont raconté la guerre dans leur village, j'ai fait des gros câlins aux enfants qui me tendaient les bras, j'ai marché dans les traces des buffles, j'ai goûté la soupe au bambou et des plantes dont je ne me rappelle plus le nom, j'ai contemplé, j'ai écouté la nature, j'ai remercié.

Je suis reconnaissante d'avoir vécu cette expérience et découverte ce magnifique pays authentique avec un peuple sincère et gentil de nature.



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📝📝Retrouvez l'intégralité des articles sur le Laos :

#1 Laos du Nord

#2 Laos, terre authentique

https://www.ctoncap.com/post/




 
 
 

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